vendredi 2 janvier 2009

Superstition quand tu nous tiens... #1

Les antillais sont croyants. Je suis antillais. Je suis donc croyant.

Voilà, un beau raisonnement logique par syllogisme !

De la logique et de la raison, et bien, c’est exactement ce que nous n’avons pas, nous les antillais, en matière de croyance. Ce qui nous conduit à respecter religieusement des superstitions mais alors d’un débile.


Transmises par ma grand-mère qui les a enseignées à ma mère qui me les a enseignées, voilà le top 3 des superstitions que j’ai du absolument suivre jusqu’à « passe ton bac d’abord après tu feras ce que tu voudras », puis jusqu’à « ta majorité après tu feras ce que tu voudras » et enfin jusqu'à « trouve toi un chez toi après tu feras ce que tu voudras » :

N°3 : Les pépins

Chaque année, c’est le même cérémonial. Autour du 31 décembre, tu trouveras une nuée d’antillais au rayon fruit d’un supermarché entrain de fouiner, chercher les clémentines gorgées non pas de jus mais de pépins !

Oui de pépins mais pourquoi ?

Pour les mettre dans notre porte-monnaie afin que toute l’année germe l’argent dans celui-ci. Alors c’est très con mais du coup, Nicolas Le jardinier est un peu une tafiole à coté de moi. Je connais toutes les variétés de clémentine qui ont des pépins. Et j’en viens à dire des trucs comme « Elles viennent d’où tes clémentines ? De Corse ? Ah non j’en veux pas, donne moi de la bonne merde d’Espagne ou du Maghreb » ou bien à bouffer 70 clémentines entre le 31 et le 1er en pestant « Putain, il m’a refilé de la Corse ce con, y’a pas de pépins dedans !! »


C’est pourquoi dans ma famille, il est avéré que la crise financière n’est pas due aux subprimes mais bien à une pénurie de pépins de clémentine !

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